20090329 Printemps 2009.

Publié le par clarac

 

Le premier trimestre 2009 s’achève.

Un petit point sommaire : 17 textes en lectures (dont 2 depuis 2008 et dont les réponses tardent à venir ; je connais le boulot de dir-lit, j’imagine sans peine leur labeur acharné, donc je ne houspille personne, c’est comme ça.)

Au vu des retours, c’est toujours 20% de réussite (33% rien qu’au appels à textes) ; en fait, ces statistiques ne veulent rien dire et n’indiquent rien, mais voilà ça me donne une « illusion de contrôle » sur mes activités . Le numéro 2 de Station fiction prend du retard ; la malédiction numérique qui nous a tant « emmerd…… » pour le n°1 se poursuit, sauf que cette fois elle frappe le collaborateur qui ne faut pas… Donc, on s’excuse, mais nous serons en retard. Voilà du coup (en attenant le retour à la normale et le boost que cela deviendra) d’anticiper sur SF n°3…

Pour de multiples raisons, je vais devoir lever considérablement le pied ce trimestre, au moins jusqu’à mi-juillet. Je devrais donc avoir fort peu de disponibilité pour écrire. Il n’y a que deux textes que je veux à tout prix rédiger ;  d’une part parce qu’il s’agit de création et non de reprise, et parce que les émetteurs méritent qu’on répondent à leurs appels.

Là, je vais consacrer ma réflexion aux « fonctions pédagogiques informelles et non institutionnelles » au XVéme siècle ; c’est ma priorité, car cela éclaire certains phénomènes en cours de nos jours sur la transmission des « idées ».

Donc pas d’écriture ; avec le collectif « l’homme & la Lune », SF3 et d’autres bricoles éditoriales en préparations, écrire ou éditer, il me faut choisir car hélas, je ne suis que trop sujet à l’épuisement subit et mon rythme de bébé me rend trop peu efficace sur les temps d’activité. Puisque je n’ai pas droit au surmenage, et qu’il est hors de question à renoncer de concilier l’inconciliable ; alea jacta est.

Je veux aussi terminer mon vrai/fau roman qui devrait déjà l’être. Ce qui manque est dérisoire, ridicule, mais il est hors de question d’en dévoiler davantage… Idem d’ailleurs, pour l’autre déjà écrit à 20 %.

Mais ces temps-ci je pense beaucoup « économie »… contexte oblige.

 

 

Qu’est-ce que l’économie ?

 

Voilà une question qui mérite d’être posée et analysée avec sincérité. L’historien et anthropologue que je suis, sait sans contestation possible qu’il a existé, et existe encore, d’autres systèmes que celui, dit libéral ou capitaliste.

Bien qu’on voudrait nous faire admettre que ce dernier est naturel à l’être humain, l’histoire nous prouve le contraire. Ce système est comme toute création humaine ; artificielle. En revanche, l’économie, quant à elle, est « naturelle ». pour comprendre, je pense, il convient de définir ce qu’est l’économie en prenant le soin de s’affranchir de ce qu’on voudrait nous faire admettre comme une évidence naturelle et, en liaison avec les autres systèmes passés ou marginaux actuel, le définir pour ce qu’il est.

J’en arrive à le définir comme ceci : il s’agit de l’art/science de produire des richesses, et de les distribuer.

Notre système actuel se caractérise par des moyens de production en « propriété privé » et une distribution basée sur la « consommation » ; l’argent, la monnaie, étant (en principe) l’outil d’évaluation quantitative et qualitative de la valeur d’une unité économique qu’est une société et garantie le commerce « l’échange équitable », la fonction de distribution. La crise systémique en cours révèle que l’outil de mesure a été employé comme un outil de production, comme un « produit », ce qu’il ne devrait pas être ; puisque avec cette dérive l’indicateur de « santé » de « valeur » d’une unité économique est devenue fausse. Notre système économique a donc perdu le moyen de s’évaluer et de mesurer la réalité de se qui le défini : ses échanges et la redistribution de ses produits.

Il est inutile de se demander comment repenser l’économie ; notre système actuel n’a pas toujours existé, et ne durera pas éternellement : tout ce qui commence un jour s’achève un autre : voilà la seule réalité universelle.

Ni la Révolution, ni le mythe de la Culture Unique, pas plus que le fantasme de la table rase ne sont des solutions.

Je pense qu’il convient de rafraîchir la mémoire au Système et à leurs acteurs et de simplement leur rappeler la réalité de la fonction économique : produire et redistribuer. Après, le système en lui-même est sans importance du moment qu’il assume sa fonction. Or tel n’est plus le cas… à méditer.

Bien sûr j’en pense bien plus, mais à chacun d’y réfléchir : moi, j’en ferais certainement une ou deux nouvelles, voir un roman, on verra bien, à partir de ces réflexions insencées.


Sébastien CLARAC

Publié dans errances...

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