3 septembre 2013

Publié le par clarac

.           Le temps passe et file à l’anglaise, ni vu ni connu.

.           Puisque à l’évidence je ne peux rien contre les caprices quotidiens du destin qui ne se contente pas de le pimenté et aime à contrarier le peu que j’anticipe ; autant ne plus rien programmé ni prévoir et faire au mieux avec ce que je lui déroberai.

.           Côté écriture, même si le silence demeure, et autant l’établir comme règle puisque malgré ma bonne volonté j’y suis contraint, les projets avancent ; doucement, lentement, sûrement ? Ce qui est une autre histoire. 2013 est une année compliquée, difficile même faut-il avouer ; beaucoup de changement, trop et donc instabilité et inconfort ; tout sauf les conditions favorables à la création. Mais… L’année n’est pas finie, il reste un trimestre ; lourd en perspective, pour ne pas changer (et c’est bien la seule chose qui ne change jamais) mais qui devrait ouvrir un petit ballon d’oxygène, ou de cyanure… ça passe ou ça casse.

.           La Nouvelle, hormis sous certaines conditions, est abandonnée. C'est-à-dire que sauf exception je ne chercherai plus à répondre aux Appels à textes qui fleurissent ici ou là ; ce qui ne veut pas dire que je n’en écrirai plus. Le format court reste pour moi un laboratoire d’expérimentation de l’écriture pour aborder d’autres genres, d’autres approches stylistiques tenter des trucs et des machins (je ne vois pas comment les appeler autrement). Mais bon, point trop s’en faut comme dirait le sage que je en suis pas.

.           C’est donc au format long, au roman que je compte consacrer l’essentiel de mon énergie et du peu de temps qui me sera accordé. Les projets ne se comptent plus, du moins j’y ai renoncé. Toutefois, puisque je sais que je ne suis pas immortel je vais donner la priorité aux inachevés ; cette liste déjà longue de romans entamés qui sont autant d’esprits frappeurs qui hante mon âme et mes nuits car la promesse de vie que je leur promettais tarde à se concrétiser. Après cela, et avant que les idées nouvelles ne se transmutent à leur tour en esprit mauvais il me faudra leur donner corps à leur tour. De quoi travailler à plein temps un bon siècle… Je n’ai pas fini d’être hanté semble-t-il. Surtout que cette année, 2014 en fait, j’aurai à rédiger un document qui n’aura rien de littéraire, ce qui me frustre par anticipation. À terme, puisque je l’ai déjà décidé ; toutes mes recherches feront l’objet de l’indispensable publication technique & scientifique, mais se trouveront transmutées en roman en même temps car je ne peux me passer de la dimension humaine que la rédaction scientifique éradique au nom de l’objectivité ; il n’y a rien d’objectif chez l’être humain.

.           Mes lectures sont toujours aussi importantes, un point d’équilibre nécessaire qui nourri et fertilise mon écriture. Toutefois je ne suis pas critique, et je suis bien placé pour savoir que les goûts et les couleurs ne se discutent pas ; ce qui plaira à Paul horrifiera Jacques. Alors je n’évoquerai plus mes lectures. Si d’aventure je rencontre un jour l’auteur je lui en toucherai éventuellement deux mots en privé et rien de plus.

.           La question de maintenir ce blog s’est posée ; la réponse est absurde donc je ne la transcris pas. Les billets apparaîtront au gré des circonstances, évènements et inspirations. D’ici la fin de 2013 j’espère pouvoir annoncer la sortie de STATION FICTION n°6 ; mais je ne m’étends pas ici sur mes activités éditoriales qui sont soumises au même régime imprévisible. Et surtout la sortie de mon recueil de nouvelles liées autour d’une trame romanesque et à lire comme un roman ; ce n’est pas une première dans le genre, et j’aime beaucoup la manière dont les textes sont transcendés avec ce travail.

.           En résumé, qui vivra vera.

 

Sébastien CLARAC

Publié dans errances...

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