Galaxies HS " 41"

Publié le par clarac

Editorial du Hors-série "41"

Avant Galaxies, il y eut Galaxies, une superbe revue qui a tenu en haleine ses lecteurs, dont vous avez très certainement fait partie, de 1996 à 2007. Une revue qui a, sous la direction de Stéphanie Nicot, grandi, conquis un lectorat, rencontré des auteurs, et aligné finalement quarante-et-un numéros, numérotés de 1 à 42… 41, ou 42 ?
Hé oui, il y avait là une faille dans l’espace-temps, un glissement temporel qui a fait que le numéro 42 est sorti des presses alors que le 41 n’était pas encore bouclé. D’où naissance d’un mythe : celui du numéro 41… Les collectionneurs se sont donc retrouvés astreints à contempler chaque jour, comme une blessure indéfiniment ravivée, une série incomplète…
Bien sûr, une nouvelle équipe a pris le relai, elle a relancé la revue, en commençant comme il se doit par le numéro 1 (en l’occurrence 1bis !), même si, discrètement, sur le dos de couverture ce numéro était suivi de celui qui correspondait à l’ancienne numérotation, mais sans le 41 !
Les choses auraient pu en rester là. Après tout, le principe d’entropie étant ce qu’il est, il y a et continuera à avoir un manque : le No41, au sens strict, n’existera pas… Mais voilà, il y a aussi, derrière le rédacteur en chef de Galaxies, l’ancien rédacteur en chef de Géante rouge. Cette généalogie fanique, qui lui fut parfois reprochée, il ne la rejette point.
Quarante et un ? Comment combler la dent creuse et en même temps lancer un défi à tous les auteurs, confirmés ou non, pour en finir avec l’affaire « 41 » ? Hé bien ma foi le plus simplement du monde, en leur demandant : « et vous, 41, ça vous fait penser à quoi ? » Dessinateurs, écrivains confirmés, débutants, nombreux s’y sont portés, et je veux ici tous les remercier, sans oublier ceux qui n’ont pas eu la chance d’être retenus. Mais il y aura une seconde chance avec un numéro spécial de Géante rouge, et même une troisième, dont je vous parlerai en d’autres lieux.
Quarante-et-une œuvres, quarante et un auteurs (dont quelques-uns collectifs), quarante-et-une façons d’envisager quarante-et-un… Je vous laisse les découvrir !

Pierre Gévart

 

Numéro 41



Blary – Borderie
Boulanger – le Bussy
Calvez – Camprubi
Clavel – Cochet
Criscuolo – Dalha
E-Traym – Faure
van Gaert – Gélinas
Collectif Génésis
Gray – Heurtel
Iss – Kennel – Labbé
Laframboise – Lainé
Lalive d'Epinay
Lanièce – Li-an
Ligner – Malonda
Manson – Mira
Mauméjean
Moroz – Nicot
Pierru – Le Pivain
Régnier – Rey – Roman
Seignol – Szabo
Thomas – Tomasini
Vallat – Vincent


http://galaxies-sf.monsite.orange.fr/page7.html



Voilà avec le Collectif Génésis, groupe de bêta lecture et @telier d’écriture nous signons une très courte nouvelle dans ce numéro. Un hommage à l’univers de Ian Banks. Bien que, et en respectant le fait que l’acte d’écriture, l’acte de création reste avant tout un acte solitaire, sensible et intime, le « métier d’écrivain » n’a pas d’école où l’enseigner. Et il serait absurde d’en créer une, car ici plus qu’ailleurs ; il n’existe aucune recette magique, ni une méthode-miracle pour devenir écrivain. Chacun sa voie, chacun son approche, son parcours. Génésis est composé d’amateur de littérature, pas seulement de science-fiction, de polar (Albin dans Anankè n°2, par exemple), des « polareux » et même un poète, Ivan. Autant de sensibilité, autant de conception de l’écriture et de vision du monde et de l’homme ; notre seule véritable richesse.

Même si l’expérience de produire à nouveau en collectif nous tente, ce que nous faisons avec régularité en @telier, vous ne lirez pas sitôt un texte signé Génésis.

Alors bonne lecture !

 

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